Oyster Valet de Khalen / Ambassadrice Facebook & Twitter en Chef
Zodiaque : Nombre de messages : 4397 Âge : 33 Date d'inscription : 20/10/2011 Localisation : Normandie
| Sujet: Interrogation - Ncis Los Angeles (OS -17) Mar 9 Avr - 15:58 | |
| Avertissement : Cet OS contient de la violence ainsi que des thèmes à caractère sexuel. Si vous n'êtes pas en âge de lire ou que vous n'aimez pas ce genre de lecture, abstenez-vous. - Spoiler:
Un nouveau coup s’abattit sur la pommette droite de la jeune femme. Une douleur intense, aigüe se fit immédiatement ressentir.
- Où sont-ils ?
La voix grave et posée de l’homme ne correspondait pas du tout à la violence avec laquelle il donnait ses coups.
- Alors ? Vous vous décidez à parler ou on y retourne ?
Il paraissait bien trop calme. Trop sûr de lui. Trop organisé… Un expert dans son domaine.
- Je ne sais pas où ils se cachent, fatigua-t-elle.
L’Agent Kensi Blye était épuisée. Épuisée de subir. Épuisée de résister. Mais surtout épuisée d’attendre. « T’en fais pas, Kens’, on viendra te chercher ». Voilà ce que lui avait promis l’Agent Marty Deeks. Seulement, cela faisait plus de deux heures qu’elle espérait le voir débarquer. Mais rien….
- Vous êtes une sacrée bonne menteuse, siffla l’homme d’un air admirateur. Mais je sais que vous détenez les informations qu’il me faut. Je ne vous lâcherai pas. Et même si cela doit prendre toute la nuit, je finirai par obtenir ce que je souhaite.
La jeune femme tressaillit. Les palpitations de son cœur s’emballèrent. Les mains attachées dans le dos et les bras enserrés par un « gorille », elle ne pouvait rien tenter pour s’échapper de ce calvaire. S’il voulait la tabasser toute la nuit il le pourrait facilement…
- Faites donc, s’entendit-elle répondre.
L’étonnement se lut sur le visage de la personne en face d’elle. Mais à l’intérieur d’elle-même, c’était également le cas. Comment avait-elle pu dire ça ? Son corps tout entier lui faisait mal. Elle ne souhaitait qu’une chose. Que cela cesse. Et au lieu de ça, elle lui offrait l’occasion de continuer.
Fichu caractère qu’elle avait là.
Kensi faisait passer la sécurité des personnes recherchées avant la sienne. C’était inconscient de sa part. Elle le savait. Mais elle ne pouvait s’en empêcher.
Elle vit l’homme se retourner et se diriger vers une petite table. Une pochette était posée dessus. Et il ne fallait pas se faire d’illusions, la jeune femme savait pertinemment ce qu’elle contenait et qu’elle n’apprécierait probablement pas les prochaines heures.
- Sachez que je n’ai aucun scrupule à torturer des femmes, l’informa-t-il en dépliant la pochette.
L’Agent du Ncis se raidit. Instinctivement, elle essaya de bouger.
- Arrête ça ! Lui ordonna l’homme qui la maintenait en raffermissant violemment sa prise autour d’elle.
Kensi arrêta aussitôt de bouger. Pétrifiée. Les membres de son corps se mirent à trembler. Une chaleur brûlante la parcouru tandis que son cœur tambourinait à une vitesse affolante. Elle ferma les yeux et souffla. Reprendre le contrôle de son corps. Voilà ce qu’il fallait qu’elle fasse en premier. Ensuite, elle pourrait réfléchir à comment se sortir de cette situation. Mais son bourreau ne lui en laissa pas le temps. Un couteau à dents de scie à la main, il s’approcha dangereusement d’elle.
- Je vous laisse une dernière chance, la prévint-il en lui mettant l’instrument de torture sous les yeux. Où sont-ils ?
Il avait prononcé ces mots de manière lente. Comme s’il souhaitait que la jeune femme les imprime.
La respiration de Kensi s’intensifia. Elle avait peur. Peur de mourir. Elle s’était toujours vu mourir de vieillesse, entourée de ses enfants et de son mari. Mais elle n’avait jamais pensé mourir ainsi. Non, jamais. Et même si cela ne l’enchantait pas de penser au pire, elle savait qu’il fallait qu’elle se fasse une raison.
- Je ne vous dirai rien, lâcha-t-elle en plantant ses yeux vairons dans les siens avec défi.
Quitte à souffrir, autant souffrir dignement et assumer ses choix. Elle ne leur montrerait certainement pas qu’ils avaient une chance d’obtenir des aveux de sa part.
- C’est vous qui voyez, haussa-t-il les épaules.
Puis, d’un geste rapide, il frappa.
Kensi hoqueta sous le choc de la douleur. Son épaule droite était en feu. Elle sentait déjà le liquide chaud se reprendre sur son pull et dégouliner le long de son bras. Sa respiration –qui avait d’abord était coupée- était maintenant saccadée et irrégulière. Des étoiles dansaient devant ses yeux. Une brume obstruait sa vision. Son esprit essayait d’échapper à sa manière à ce calvaire.
- Cette lame mesure dix centimètres, apprit-il en relevant la tête de la jeune femme avec sa main libre afin d’y croiser son regard.
Le couteau toujours ancré dans l’épaule de l’agent, il entreprit une légère rotation qui arracha un cri de souffrance à sa captive.
- Et je sais ce qu’elle vous fait endurer en ce moment, continua-t-il. Mais vous pouvez tout arrêter si vous nous dîtes où se cachent Monsieur et Madame Karlz.
Pendant un bref instant, la proposition fut terriblement alléchante… Et la fédérale faillit succomber. Mais c’était contraire à son éthique. Son devoir était de protéger ces personnes même si cela devait lui en coûter la vie.
Elle resta donc silencieuse, autant que la douleur le lui permettait. Et baissa tristement le regard.
- Vous êtes buté, soupira-t-il en enlevant brusquement la lame de son épaule.
Le corps de la jeune brune se contracta instantanément et elle serra les dents afin d’étouffer au maximum ses gémissements. Elle ne souhaitait plus crier –même si cela faisait souvent du bien au moral. Non. Elle se contenterait d’encaisser aussi longtemps que son corps tiendrait le choc.
L’homme qui la tenait ne mollissait pas et resserrait son étreinte à chaque contraction comme par peur qu’elle essaye d’agir. Et c’était très bien joué de sa part car en effet, l’agent du Ncis n’attendait que ça. Un moment opportun pour s’échapper.
- Prenez ça comme vous voulez, indiqua le bourreau en nettoyant le couteau avec le haut de Kensi, mais vous me paraissez trop intelligente pour mourir ainsi. Je ne remets pas en doute votre courage mais il faut être sacrément stupide pour se laisser abîmer de la sorte.
Il attendait une réponse. Kensi Blye en avait la certitude. Mais que pouvait-elle dire ? Que oui, elle était stupide ? Que oui, elle se considérait comme intelligente ? Que non, elle ne manquait pas de courage ? Qu’elle attendait simplement qu’on vienne la délivrer ? Aucune de ces réponses n’étaient les bonnes. Il fallait simplement qu’elle lui fasse comprendre que rien de ce qu’il fera ne la forcera à parler.
- Torturez-moi. Tuez-moi. Faites ce que vous voulez de moi, lâcha-t-elle entre deux étranglements. Vous ne saurez jamais où ils se trouvent.
Un rire effrayant sortit subitement de sa gorge. Il alla reposer délicatement le couteau avant de se retourner vers elle, un petit chalumeau à la main.
- Donc, vous êtes stupide, déclara-t-il en se mettant à sa hauteur.
Les yeux de Kensi exprimèrent aussitôt toute la frayeur qui l’habitait. Son esprit réfléchissait à une vitesse affolante. Il fallait qu’elle trouve un moyen pour l’arrêter. Et vite. De toutes les techniques de tortures, c’était celle qu’elle appréhendait le plus –après la noyade.
- Vous ne ferez pas ça, affirma-t-elle soudainement.
Le regard intrigué de son tortionnaire la fixa.
- Ah non ? - Non. - Et pourquoi je ne le ferai pas ? Il me suffit d’appuyer sur ce bouton, le désigna-t-il, pour que les flammes viennent lécher votre corps.
Ca, la jeune femme le savait… Et c’est ce qu’elle redoutait. Elle n’avait aucun contrôle sur les actions de cet homme. Mais il fallait qu’elle tente.
- Parce que je suis collée à votre homme de main, informa-t-elle. Si vous me brûlez, il y a de fortes chances pour que vous le brûliez lui aussi. Vous ne prendrez certainement pas le risque qu’il relâche sa prise et que je puisse m’enfuir.
Aux traits étonnés du visage qu’il avait, Kensi savait qu’elle avait vu juste. Mais elle ne montra pas pour autant son soulagement. Il avait d’autres projets en tête et cela se confirma quand elle le vit reposer le chalumeau. Cependant, cela lui avait fait gagner quelques minutes de répit. Et surtout, cela laissait le temps à son équipe de la retrouver.
- Vous avez raison, la félicita-t-il. J’ai bluffé. Mais que serait un grand joueur de poker s’il ne savait pas le faire ?
Cette interrogation ne méritait aucune réponse. Mais, cela lui apprenait qu’il jouait au poker. Il venait donc de lui fournir un indice sur son identité. La question était de savoir s’il en avait conscience ou s’il l’avait fait exprès. Alors qu’il se rapprochait de nouveau d’elle, la pièce commença à tanguer dangereusement. Fermant les yeux, elle essaya de reprendre le contrôle de son esprit mais ses forces s’amenuisaient vertigineusement. Puis ce fut le trou noir.
Quand elle rouvrit les yeux, elle était désormais allongée sur une table en ferraille, maintenues fermement par des cordages qui lui entaillaient les poignets et les chevilles et entièrement nue. Un sentiment de gêne s’empara aussitôt de son être. C’était … humiliant. Oui. C’était bien le premier mot qui lui venait à l’esprit.
Mais la peur prit rapidement le dessus sur l’humiliation. Depuis combien de temps était-elle inconsciente ? Avaient-ils eu le temps … ? La jeune femme secoua la tête. Penser à ça l’obsédait et la terrorisait. Des situations délicates, elle en avait vécu… Et elle avait toujours réussi à s’en sortir. Mais là. Là c’était différent. Différent mais surtout inenvisageable. Il était difficile pour elle de le concevoir, de l’imaginer et de l’accepter.
Le claquement d’une porte, suivit d’un courant d’air la fit frissonner. Et la sensation du froid parcourant sa peau n’était pas la seule fautive.
Des bruits de pas se firent entendre. Instinctivement, elle essaya de tirer sur ses liens. En vain.
Jamais l’Agent Blye n’aurait pensé un jour ressentir avec autant d’intensité les battements de son propre cœur. Il lui en faisait presque mal. A tel point, qu’il aurait explosé si cela avait été une bombe. Kensi aurait pu le parier.
- Remise de vos émotions ? Demanda son ex-tortionnaire alors qu’il se figeait au niveau de ses pieds.
Elle releva très légèrement la tête dans le but de l’apercevoir et le fixa en fronçant les sourcils d’inquiétude. Elle n’arrivait pas à savoir si sa question était sérieuse ou s’il plaisantait. Cependant, elle ne prit quand même pas la peine de répondre.
- On vous a mise à l’aise, crut bon d’ajouter celui qui l’avait maintenu pendant qu’elle se faisait ruer de coups.
Il venait de se positionner à côté de son chef et la frénésie de ses yeux parcourant son corps dénudé ne fit qu’aggraver l’état de stresse de Kensi.
Elle aurait voulu leur hurler de ne pas la toucher. Leur ordonner d’arrêter tout ça. Les informer que cela ne ferait qu’alourdir les charges détenues contre eux. Mais rien ne sortait.
Elle était paralysée. Et totalement apeurée.
- Vous êtes peut-être plus disposée à parler dans cette tenue ?
Cette fois, l’ironie se fit clairement entendre dans sa voix. Il prenait son pied et ne s’en cachait pas.
- Enfoiré, souffla Kensi entre ses dents.
Jurer. C’était tout ce qu’elle avait trouvé pour tenter de se calmer. Cela ne la libérait pas physiquement mais mentalement ça lui faisait du bien. Certes, le bien-être était vraiment minime mais c’était toujours bon à prendre dans une telle situation. Et un peu de courage supplémentaire n’était pas exclu.
- Vous pouvez répétez ? On a pas très bien entendu, informa-t-il en souriant faussement.
Kensi hésita. Elle pouvait soit parler plus fort soit lui dire ce qu’elle lui avait déjà déclarée. Qu’elle ne lui fournirait aucunes informations. Dans les deux cas, elle était foutue.
- Allez vous faire foutre, lâcha-t-elle plus distinctement.
Ok. Elle devait l’avouer, elle était terrorisée. Terriblement même. Mais le soulagement qu’elle éprouva après l’énonciation de cette phrase, ne fut comparable à aucune autre satisfaction. C’était jouissif.
Malheureusement, la réaction de l’homme ne se fit pas attendre et la fit vite déchanter.
- Ne jouez pas à ce petit jeu avec nous Agent Blye ! Ici, nous n’sommes pas en mauvaise posture. Nous pouvons vous faire tout ce que nous voulons. Vous êtes vulnérable, affaiblie et plutôt bien foutue. Vous croyez quoi ? Qu’on va seulement vous détaillez du regard et vous menacez de passer à l’acte ?
Bien que ces propos fassent accélérer le cœur de la jeune femme, cette dernière était rassurée. Rassurée de savoir qu’ils ne lui avaient encore rien fait. Excepté de lui ôter ses vêtements. En revanche, elle redoutait la suite des évènements.
- Est-ce que vous savez depuis combien de temps mon associé n’a pas touché un corps de rêve ?
Une éternité, pensa immédiatement Kensi en réprimant une grimace. Il était gros, baraqué, le nez à moitié aplatie avec une énorme cicatrice sur la joue gauche. En clair, repoussant. Mais, elle n’eut pas le temps de répondre, qu’une main l’effleura au niveau de l’épaule. Aussitôt, elle frémit. L’homme contournait la table contrairement à son partenaire qui restait au niveau de ses pieds et continuait à la détailler. Cela la rendait nerveuse et mal à l’aise. Mais pas autant que de savoir son bourreau lui tourner autour tel un vautour sur sa proie.
- Dîtes-nous où ils se trouvent et je vous promets que ni lui, ni moi ne vous toucherons, proposa-t-il en s’arrêtant sur le côté droit de sa captive.
Cette fois-ci, elle ne répliqua rien. Elle se contenta de détourner le regard.
Ses yeux commençaient à rougir et les larmes menaçaient à tout instant de couler. C’en était vraiment trop. C’était une journée qu’elle ne souhaitait plus jamais revivre… A condition que ce ne soit pas la dernière. Et si par miracle, elle y survivait, elle ferait vraiment mais alors vraiment tout pour l’oublier. Quitte à se « droguer » pour l’aider.
- Clive, entendit-elle l’autoriser.
Elle ferma les paupières et se crispa. Attendre. C’était l’attente qui la tuait. Elle ne voulait pas voir le moment où ils commenceraient leurs attouchements… Mais elle angoissait également à l’idée d’apercevoir leurs sales mains sur sa peau.
Puis, elle sentit.
Les mains fines et expertes de son bourreau lui parcourant les hanches tandis que celles de son associé arpentaient ses jambes.
La tension qui l’habitait explosa.
Et pour la première fois de sa carrière, elle s’autorisa à paniquer.
Elle cria à pleins poumons, se débattant avec férocité dans l’espoir d’échapper à leurs « caresses ». Mais tout ce qu’elle réussit à faire, c’est s’abimer et s’épuiser inutilement. Les perles salées avaient désormais envahie son visage déformant ses traits habituellement rieur et serein. Elle tourna alors la tête sur le côté et ferma les yeux. Elle ne pouvait rien faire pour les arrêter… A part peut-être…
- Attendez, chuchota-t-elle. Je vais vous dire où ils se trouvent.
La pression des mains sur son corps disparut.
- Enfin une sage décision, Mademoiselle Blye, confia le chef.
Kensi renifla. Elle n’avait pas voulu en arriver là. Mais la seule solution qui s’offrait à elle, c’était de leur donner ce qu’ils souhaitaient … Quitte à ne pas dire toute la vérité.
- Ils sont … Ils sont…
Elle faisait passer cette phrase sur le compte de l’hésitation. Tel un suspect qui ne saurait plus quoi dire pour s’en sentir. Mais cela lui fournissait surtout du temps pour trouver une région plausible à dire.
- Oui ? Ils sont …? L’encouragea l’homme.
Elle n’avait plus le choix. Il fallait qu’elle choisisse une ville. Et vite.
- Ils sont dans la vi…
Un bruit sourd l’interrompit tandis qu’elle sursautait. Et elle n’était pas la seule. Les deux hommes semblaient aussi surpris qu’elle quand elle ouvrit de nouveau les yeux pour regarder ce qui se passait.
Puis un profond soulagement l’envahit quand elle entendit et vit ses coéquipiers, armes aux poings, menaçant ses kidnappeurs.
- Agent fédéraux, avertit Callen. - NCIS ! Annonça Sam.
Elle ne leur dirait pas, mais elle avait perdu espoir de les voir débarquer. Pendant un instant, elle n’avait plus eu confiance… Mais, ils étaient là. Enfin.
- Personne ne bou…Kensi ! Oh mon dieu, s’exclama Deeks en s’approchant d’elle alors qu’il rangeait son arme dans son étui. Tu vas bien ?
Toujours en larmes, elle hocha la tête en signe d’approbation. Elle devait être en mauvaise état. Avec des bleus sur un peu tout le corps mais au moins, elle était en vie. C’était l’essentielle à ses yeux. Il entreprit de lui couper les liens qui la maintenaient collée à cette maudite table et défit sa veste une fois ceci fait.
- Tiens, la lui tendit-il. Mets ça.
Il lui souriait gentiment. Presque avec pitié. Mais la jeune femme savait très bien qu’au fond de lui, il était inquiet. Elle se redressa péniblement et l’enfila.
- Merci, murmura-t-elle honteusement tout en se frottant les poignets.
Elle évitait soigneusement son regard. Chose que remarqua immédiatement le policier.
- Hé Kens’, lui prit-il le menton. C’est fini maintenant. Tu n’as plus rien à craindre. - Hum, répondit-elle entre deux sanglots.
Mais en fait, la brune était surtout gênée d’apparaître ainsi devant son partenaire. C’était … étrange. Ils avaient souvent été sous-couverture ensemble mais jamais ils n’avaient dû se dévêtir. D’autant plus qu’à cet instant, elle devait faire peur à voir.
De son côté, l’Agent Marty Deeks n’en menait pas large non plus. Il ne savait pas vraiment comment réconforter sa partenaire sans la brusquer ou la gêner plus qu’elle ne l’était déjà.
- Les secours ne devraient plus tarder, lui indiqua-t-il après avoir regardé sa montre.
La jeune femme ressentit son malaise. Habituellement, il lui aurait lancé une petite boutade qui l’aurait faite rire. Là, il était étonnement sérieux et semblait respecter la pudeur de sa coéquipière. Ce que bien évidemment, elle appréciait. Un frisson s’abattit sur ses épaules et elle se frotta les bras pour se réchauffer.
- T’as froid ? S’enquit-il en commençant à déboutonner sa chemise. - Un peu, admit-elle. Mais garde tes vêtements… S’il te plait.
Deeks arrêta son geste. Il aurait tant voulu rendre ce moment plus agréable. Lui montrer qu’il ne l’abandonnait pas malgré les circonstances. Malheureusement, celle-ci n’était pas très réceptive. A vrai dire, elle semblait … fragile.
- Ok, dit-il simplement.
Elle le remercia d’un petit sourire timide avant de se recroqueviller sur la table. L’épuisement pouvait se lire sur son visage.
Un lourd silence s’installa alors entre deux.
Doucement, Deeks s’assit sur le rebord de la table. Même si elle ne disait rien, avoir une présence familière auprès d’elle, la rassurait. Et ça, il en avait parfaitement conscience. Ils étaient faits pour être partenaires. Ils se comprenaient parfaitement bien. Même sans dire le moindre mot…
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