Ma critique :
Après deux visionnages (1x en VF 3D et 1x en VO 2D) il est temps de livrer ma critique sur le dernier Star Wars, j’ai nommé Rogue One : A Star Wars Story.
Après avoir été vraiment déçu par l’Episode VII, j’avoue que je craignais vraiment le visionnage de ce nouveau volet de la Saga Star Wars et il était un peu pour moi le film de la dernière chance…
Pour commencer, étant donné que le film n’est pas l’Episode VIII mais qu’il vient se placer entre les épisodes III et IV, c’était déjà bien partit. Les bandes annonces laissaient présager quelques choses d’intense et très différent et pour ça ce n’était pas du tout mensonger tant le résultat est à la hauteur du produit vendu.
Pour ce nouveau volet, la réalisation a été confiée à Gareth Edwards (Godzilla, la version de 2014 et Monsters) et il faut bien avouer que malgré sa courte filmographie, il s’en tire avec les honneurs.
Concernant le film, première surprise, exit le générique déroulant traditionnel au début du film. Disney l’avait annoncé en préambule que cet épisode serait différent de ce qui s’est fait jusqu’à présent et nous sommes donc d’entrée mis au parfum. Ensuite vous le savez, le film retrace l’histoire de valeureux rebelles qui ont dérobé les plans de l’Etoile Noire et ainsi permis de détruire ce redoutable engin de guerre de l’Empire.
Le casting est une fois de plus très différent et emmené tout d’abord par la merveilleuse Felicity Jones qui campe l’héroïne Jyn Erso de façon magistrale en donnant à son personnage le charisme nécessaire, Messieurs tenez-vous bien, les filles prennent le pouvoir et elles assurent grave. Ensuite on retrouve Diego Luna (Cassian Andor), Mads Mikkelsen (Galen Erso), Forest Whitaker (Saw Gerrera) ou encore Donnie Yen (Chirrut Imwe) pour ne citer qu’eux. Concernant Donnie Yen et son personnage dans le film, j’avoue que j’étais sceptique mais c’est vraiment un gros coup de cœur et il amène un petit quelque chose de mystique qui n’est pas pour me déplaire.
Au niveau visuel, Rogue One c’est une explosion graphique et on en prend littéralement plein les mirettes avec des batailles filmées à merveille, des créatures et lieux à foison et des vaisseaux et véhicules qui raviront les fans de la première heure. Car oui il faut bien l’avouer, la plupart des fans de la première heure n’ont pas trouvé leurs comptes dans l’Episode 7 et je suis persuadé que la magie de ce nouvel opus va opérer sur beaucoup de monde. Et que dire du bonheur de retrouver le plus emblématique des méchants de l’univers, Dark Vador avec des présences certes courtes à l’écran mais au combien jouissive (surtout une scène où vous allez rester scotché à votre siège).
Concernant le scénario, je ne vais pas m’étaler pour éviter de spoiler les personnes qui n’ont pas encore vu le film mais sachez que tout est parfaitement maitrisé de bout en bout avec des rebondissements et un final dantesque.
Au niveau des musiques, elles sont dans le thème mais pour ma part, c’est un peu le point noir car j’aurai aimé plus de thèmes connus ou alors complètement différents. Là avec les compositions de Michael Giacchino on se retrouve avec des premières notes connues pour au final partir sur quelque chose de différent et ce mélange est assez frustrant. C’est un peu comme si on vous tendait un bonbon pour au final le donner à votre voisin. Fort heureusement il y a tout de même certains thèmes de John Williams qui assurent le tout.
Sinon lors de mon deuxième visionnage avec un ami, il m’a dit une chose intéressante après avoir vu le film, à savoir qu’il avait certainement pris une grosse claque comme les personnes qui ont vu l’Episode 4 au cinéma à l’époque et je pense que ça résume vraiment bien ce sentiment en sortant de la salle. Pour ma part, autant le dire tout de suite, je n’avais pas pris telle claque Star Warsienne depuis l’Empire contre-attaque, c’est dire l’impact que le film a eu sur moi.
Pour finir, Rogue One c’est donc bel et bien le film tant attendu qui a su me ramener du côté lumineux de la Force avec une réalisation soignée, un humour judicieux, des personnages totalement charismatiques et le retour d’un film bien plus sombre que les précédents. Bref, c’est quasi un sans-faute pour moi et merci d’avoir osé et nous avoir proposé un tel film. Si vous n’y êtes pas encore allé, vous savez ce qu’il vous reste à faire.